Communications

8
Jun

Des villes ouvertes et intelligentes, des citoyens gagnants

Les nouvelles technologies transforment notre quotidien. Petit à petit, elles changent également le visage des métropoles du monde. Sur tous les continents, les experts s’activent et collaborent afin de construire des villes plus ouvertes et intelligentes et ainsi pouvoir mieux servir et améliorer la qualité de vie de leurs citoyens.

Naturellement, « Métropoles intelligentes » est donc l’une des six thématiques centrales du XIIe Congrès mondial de Metropolis qui réunira quelque 1000 acteurs locaux d’un peu partout sur la planète, à Montréal, du 19 au 22 juin prochains.

Élus, décideurs publics, experts, entrepreneurs et universitaires se pencheront sur l’utilisation des nouvelles technologies pour le développement de services urbains de plus en plus performants, que ce soit sur le plan de la gouvernance, des infrastructures, des services de proximité, du développement économique ou encore de la mobilité.

Experts de renom

Louis Zacharilla, cofondateur du Forum international des villes intelligentes, Alexandre Taillefer, associé principal d’XPND Capital et fondateur de Téo Taxi, premier service de taxis entièrement électriques au Canada, de même que Jean-Noé Landry, directeur général de Nord Ouvert et expert reconnu en données ouvertes, seront parmi les conférenciers à se prononcer sur ces questions.

Une session de discussion sera d’ailleurs entièrement consacrée à l’enjeu des données ouvertes et de la gouvernance. Les participants échangeront sur les bénéfices potentiels de l’ouverture des données des villes à des fins commerciales, d’innovation, de transparence et d’efficience.

Des retombées concrètes

Les délégués aborderont, entre autres, les retombées possibles de la transparence en matière de réduction de la corruption. L’expérience de la Ville de Guadalajara, au Mexique, sera notamment présentée.

La ville hôte, Montréal, sera également au cœur de la discussion. Le cas du Quartier de l’innovation, une initiative conjointe de l’École de technologie supérieure (ÉTS) de l’Université McGill, de l’Université Concordia et de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), sera l’objet d’un atelier complet.

Enfin, un laboratoire sera dédié à la technologie Blockchain qui permet aux villes de mettre en place des « contrats intelligents » et développer des applications mobiles plus efficientes.

Déjà reconnue pour son effervescence en matière de technologies numériques, Montréal vise à devenir, dès 2017, un chef de file mondialement reconnu parmi les villes intelligentes et numériques. Le XIIe Congrès mondial Metropolis sera un nouveau pas dans cette direction.